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Communauté
Conseil communautaire : ce qu’il faut retenir
Les élus de l’Agglomération se sont réunis, mardi 26 mars, pour le conseil communautaire. Les principaux points à retenir : la construction d’une nouvelle station d’épuration communautaire, un projet de territoire qui s’adapte au contexte actuel et un nouveau contrat de ville pour améliorer les conditions de vie des habitants.
Une station d’épuration moderne, gage de transition énergétique
« La station d’épuration actuelle de Moulin-Grimaud, située au sud de La Roche-sur-Yon, a été mise en service en 1973. Ses ouvrages et équipements arrivent en fin de vie et présentent de nombreuses difficultés techniques contraignant l’exploitation », introduit Anne Aubin-Sicard, vice-présidente, élue au développement écologique, biodiversité, eau et assainissement.
Le projet de nouvelle station d’épuration communautaire à La Roche-sur-Yon, porté par La Roche- sur-Yon Agglomération, vise à construire un nouvel équipement de traitement et de valorisation des eaux, à proximité de la station d’épuration actuelle ; « Le projet doit également permettre d’assurer une capacité de traitement suffisante pour répondre aux exigences de l’accroissement de la population », poursuit Anne Aubin-Sicard.
Cette nouvelle station d’épuration vise également à améliorer la qualité des rejets dans l’Yon et à apporter une solution durable de gestion des boues pour contribuer à la production d’énergies renouvelables, grâce à la méthanisation et à la valorisation thermique ; « Il s’agira d’une station exemplaire tant au niveau du traitement des eaux usées que de la pédagogie. Le cycle de l’eau pourra être présenté à l’ensemble de la population », continue Anne Aubin-Sicard.
Le marché global a été attribué au groupement Degrémont France, entreprise spécialisée dans les installations de production d’eau potable et dans le traitement des eaux usées et des boues, filiale du groupe Suez. Le marché est conclu pour une durée prévisionnelle de 120 mois pour un montant de 100 922 060,01 € HT ; « Il s’agit de l’investissement le plus important de l’Agglomération », conclut Anne Aubin-Sicard.
Plusieurs demandes de subventions seront déposées prochainement pour la première phase d’étude de conception auprès de l’Agence de l’Eau et de la Préfecture de Vendée. L’Agglomération pourrait solliciter un soutien financier auprès du Conseil régional des Pays de la Loire, du Conseil Départemental de Vendée, de L’Agence de l’Eau Loire Bretagne, de la Préfecture de Vendée et du Syndicat Départemental d’Energie et d’équipement de la Vendée (SYDEV) autour de la phase de réalisation.
Un projet de territoire qui s’adapte aux évolutions socio-économiques
« Le Projet de territoire est un outil fédérateur et identitaire par lequel l’Agglomération détermine les ambitions prioritaires du territoire et de ses communes membres au sein de chaque politique publique. Ces orientations partagées permettent ainsi d’assurer le développement solidaire et l’aménagement homogène du territoire et de répondre à la diversité de besoins de ses habitants, de ses entreprises et de tous ses acteurs locaux », introduit Luc Bouard, maire-président de La Roche-sur-Yon Agglomération.
Approuvé lors du conseil communautaire du 9 juillet 2019, le Projet de territoire 2020-2030 n’est pas figé. C’est pourquoi l’Agglomération a souhaité le réviser à mi-parcours afin de tenir compte d’un nouveau contexte pour les collectivités au plan local et national et de partager et enrichir le contenu de ce document avec l’ensemble des élus du territoire (anciennes et nouvelles équipes municipales et communautaires).
Un projet structuré autour de 4 grands axes
- L’Agglo capitale économique, innovante et attractive, qui s’incarne à travers une nouvelle technopole innovation et la création d’un Office du commerce communautaire notamment ;
- L’Agglo capitale du bien-être à tous les âges et facile à vivre, avec la mise en œuvre du schéma gérontologique 2023-2026, la poursuite du déploiement du schéma de liaisons douces et le PLUi (Plan local de l’urbanisme intercommunal) à l’horizon 2027 ;
- L’Agglo capitale de la transition écologique, avec la mise en place du Plan climat, la création de la station d’épuration communautaire et le programme « 100 000 arbres pour demain », entre autres ;
- L’Agglo capitale à organiser à toutes les échelles, avec la création du CIAS (Centre intercommunal d’action sociale), le transfert des Ehpad à l’Agglomération au 1er janvier 2024, ainsi que l’aménagement d’un nouvel hôtel de ville et d’agglomération mutualisé.
La nouvelle version du projet de territoire fera l’objet d’une évaluation annuelle devant les élus du territoire. « Il est également amené à être amendé et complété au fur et à mesure de l’évolution des projets intercommunaux et communaux », affirme Luc Bouard.
Une politique de ville en faveur des quartiers défavorisés et de leurs habitants
La Ville et Agglomération de La Roche-sur-Yon, la Préfecture de la Vendée et l’ensemble des acteurs concernés par la politique de la ville ont travaillé de concert pour élaborer la nouvelle contractualisation de la génération 2024-2030 des contrats de ville, baptisés « Engagements quartiers 2030 ». Elle sera mise en œuvre à compter du 1er avril 2024 pour six ans.
« Le territoire de l’agglomération de La Roche-sur-Yon compte 3 quartiers prioritaires : Zola-Liberté, La Garenne-Jean-Yole et La Vigne-aux-Roses. Ils fixent le périmètre d’action du contrat de ville », souligne Luc Bouard, maire-président de La Roche-sur-Yon Agglomération.
Les objectifs du contrat de ville
- Réduire les écarts de développement entre les quartiers prioritaires et les autres territoires ;
- Restaurer l’égalité républicaine dans les quartiers les plus pauvres ;
- Améliorer les conditions de vie des habitants.
Un contrat qui s’articule autour de 8 axes principaux
- Des quartiers en transition ;
- Des quartiers acteurs de la citoyenneté ;
- Des quartiers plus tranquilles et plus sûrs ;
- Des quartiers agissant pour la jeunesse, la réussite éducative et la parentalité ;
- Des quartiers favorisant l’accès à la culture, à la sante, au sport, au numérique ;
- Des quartiers acteurs de lutte contre les discriminations et le harcèlement ;
- Des quartiers au cœur de la lutte pour l’égalité femme/homme ;
- Des quartiers dynamiques au service du développement des activités économiques et de l’emploi.