Promulguée en novembre 2018, la loi a pour objectif de favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous. Dans la restauration collective, elle prévoit à partir de 2022 un taux d’approvisionnement de 50 % de produits durables et de qualité, dont 20 % de produits issus de l’agriculture biologique.
La loi EGalim comporte 5 grandes mesures visant à tendre vers une alimentation de qualité et durable :
- Des approvisionnements plus durables et de qualité.
- Des actions visant à réduire le gaspillage alimentaire.
- Une diversification des sources de protéines.
- La fin de l’utilisation de contenants et ustensiles plastiques.
- L’informations des convives.
1. Des approvisionnements plus durables et de qualité
Depuis de nombreuses années, le Centre municipal de restauration (CMR) est soucieux de faire progresser ses achats afin de proposer plus de produits à impact environnemental faible et de qualité. En 2024, les achats dédiés aux produits pour l’ensemble des convives (restauration scolaire, petite enfance, CIAS, restaurant universitaire, accueils de loisirs) ont été répartis comme suit :
- 42 % de produits éligibles EGalim, dont 20 % de bio ;
- 83 % de viandes EGalim ;
- 93 % de viandes et volailles France ;
- 64 % de produits de la mer et aquaculture EGalim.
Pour les restaurants scolaires :
- 54 % de produits de qualité et durables (EGalim) dont 25 % de bio (2023 : 44 % de produits de qualité et durables dont 26,4% de bio)
- 95 % de viandes et volailles d’origine française ;
- 89 % de viandes et volailles EGalim ;
- 68 % de poissons EGalim.
Pour les multiaccueils :
- 65 % de produits de qualité et durables (EGalim) dont 45 % de bio (2023 : 60 % de produits de qualité et durables dont 44 % de bio) ;
- 94 % de viandes et volailles d’origine française ;
- 87 % de viandes et volailles EGalim ;
- 60 % de poissons EGalim.
2. Des actions visant à réduire le gaspillage alimentaire
L’ensemble des acteurs de la restauration est sensible à la lutte contre le gaspillage alimentaire et contribue à la mise en place de différentes actions dont :
- Le diagnostic sur le gaspillage réalisé, les mesures et analyses des restes alimentaires non consommés.
- Un plan d’actions contre le gaspillage alimentaire avec un groupe de travail dédié au secteur scolaire.
D’autres actions permettent de limiter le gaspillage alimentaire :
- La réorganisation de la distribution des composantes du repas.
- La réutilisation des restes de préparation, du surplus.
- La réservation anticipée des repas de la restauration scolaire par les familles.
- La sensibilisation de l’ensemble des acteurs.
3. Une diversification des sources de protéines
Un repas végétarien hebdomadaire, à base de légumineuses, d’œuf ou de fromage, est systématiquement inclus dans les menus des écoles, multiaccueils et accueils de loisirs.
Une alternative sans viande est également proposée chaque jour aux enfants des restaurants scolaires et accueils de loisirs.
4. La fin de l’utilisation de contenants et ustensiles plastiques
- Les bouteilles en plastique ont été remplacées par des récipients en inox.
- Les ustensiles en plastique jetables ont été supprimés au bénéfice de matériaux plus écoresponsables.
- L’ensemble des sites de restauration est doté de plats de service en inox.
- Depuis 2021, des bacs en inox ont été substitués aux contenants de réchauffe en plastique, pour 5 écoles et 3 accueils de loisirs.
- Aucun contenant en plastique n’est utilisé au sein du restaurant universitaire, des Ehpad et du Centre loisirs et sports.
Opération réalisée avec le soutien financier de l’ADEME dans le cadre du Plan de relance et financé par l’Union européenne – NextGenerationEU.
5. L’informations des convives
Les menus proposés ainsi que le descriptif des plats, l’origine des viandes et la liste des allergènes à déclaration obligatoire qu’ils contiennent sont consultables sur notre site Internet :