La Joséphine : dans les coulisses du shooting des égéries

« C’est le modèle qui commande. » Pierre appuie sur le déclencheur. Capte les sourires. Dans la salle de sports du lycée Mendès-France, le shooting touche à sa fin. Les discussions entre égéries de La Joséphine, elles, sont intarissables. « Cette ambiance annonce la couleur », sourit Emma Guibert, la Miss Vendée 2022.

Le rose, forcément, elles l’ont toutes accordé. Bernadette Rousset – « Madame bénévole » – a acheté « exprès » des boucles d’oreille assorties. Soigné ses ongles, aussi. Sur ses mains, Mélissa Osouf lie les bandes de protection de la teinte du jour. « J’ai mis une brassière rose et il y en a sur mon short aussi, sourit la boxeuse. Pourtant, ce n’est pas ma couleur… »

Les talons d’Emma, le stéthoscope d’Adèle

Le dressing de Laurence Guillaume préfère les paillettes. En tenue de scène, la chanteuse lyrique se prend au jeu de la séance photos. Choisit même la bande-son, version Il était une fois dans l’Ouest. « C’est moi qui chante ! »

Adèle Marquis ausculte la scène avec le sourire. Blouse blanche sur le dos, l’oncologue radiothérapeute a apporté son stéthoscope « même si je ne m’en sers pas au quotidien. » L’objet restera finalement au fond du sac. « On a fait un test autour du cou, mais ça ne fait pas vrai ! »

Les bavardages reprennent. Les talons de 12 centimètres d’Emma attisent la curiosité. Le message de prévention, portée par Chrystelle Janiszewski, trouve des oreilles attentives. « Quel que soit votre âge, quelles que soient les difficultés d’obtention de rendez-vous, faites-vous dépister, appuie la bénévole de la Ligue contre le cancer. Il faut le faire, il faut s’accrocher ! »

Toutes ont du mal à se détacher. Leur première mission d’égéries touche pourtant à sa fin. Sur l’ordinateur de Pierre, les photos défilent. Bientôt, elles s’afficheront en grand à La Roche-sur-Yon.