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Au RVBC, les vieux maillots sont transformés en sacs et trousses
La Roche Vendée Basket Club recycle ses anciens maillots pour en faire des sacs à dos et des trousses scolaires pour ses débutants.
« J’ai le 6, comme sur mon maillot ! » Rafael montre le sac à tous ses copains. Sur le parquet de la Halle des sports des Oudairies, le jeune licencié trépigne. « Ce soir, je mettrai mes crayons dans la trousse. » Maé connaît par cœur la tête de tigre, emblème de La Roche Vendée Basket Club, qui s’affiche sur l’étui. « C’est le logo de mon club ! » lance Arthur.
Laura Evrard, la capitaine des pros, ajuste ses passes aux U7-U9 du RVBC. « Ils ont les yeux qui brillent ! » Dans ces petits cadeaux, Alexandre Plouzen, responsable commercial du club, revoit encore « tous les maillots qui dormaient dans les placards. » Ces tuniques « vont vivre une seconde vie », transformées en sac à dos et en trousses scolaires.
Un partenariat RVBC, GRDF et esatco Vendée
Pour cette action, le RVBC a fait équipe avec GRDF. « Notre partenariat repose sur l’objectif de décarboner les activités du club, rappelle Didier Moussieau, directeur territorial Vendée. Après avoir travaillé sur les déplacements (lire l’encadré) et une matinée de sensibilisation au monde des énergies pour les U13-U15, on a misé sur le reconditionnement d’anciens équipements à destination des débutants. »
Ces objets aux couleurs yonnaises, ce sont les travailleurs en situation de handicap d’esatco Vendée qui les ont confectionnés. « Nous sommes fiers d’accompagner cette démarche, souligne Jérôme Brosseau, responsable de l’atelier couture de l’Esat des Bazinières. 35 exemplaires de chaque équipement sont sortis de nos ateliers. »
Cette « économie circulaire yonnaise » pourrait donner des idées à d’autres. C’est en tout cas ce que va souffler le Comité départemental olympique et sportif (Cdos) aux oreilles des sportifs vendéens. « Notre mission, c’est d’accompagner les structures sportives vers une évolution plus respectueuse de leur environnement, conclut Aurélie Papin, chargée de développement. Cette action, tous peuvent s’en inspirer. »
Des déplacements plus « propres »
« La saison passée, nous avions imaginé une action pour décarboner la mobilité du club », rappelle Didier Moussieau, directeur territorial GRDF Vendée. Pour le derby de l’élite féminine, les professionnelles du RVBC avaient rallié Angers avec un bus Sovetours roulant au BioGNV. Un deuxième car équipé pour ce carburant plus propre avait embarqué les supporters. Le 4 janvier prochain, le calendrier de La Boulangère Wonderligue réserve aux Yonnaises et à leurs fans un nouveau déplacement dans le Maine-et-Loire. « L’occasion de rééditer l’action. »