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Au collège Renoir, des brigades culinaires rêvent de finale
Sous la houlette du chef yonnais Jean-Yves Le Marec, les 3e Segpa du collège Renoir ont formé leurs Brigades culinaires. L’équipe sélectionnée disputera la finale nationale à Paris, en mai.
Patrick Gelencser plonge sa main dans le sac en jute. Du bout des doigts, le chocolatier yonnais montre les fèves de cacao. Dans la salle de classe du collège Renoir, les 3e Segpa découvrent les secrets de la fabrication du chocolat. « Vous voulez goûter maintenant ? » Les papilles frétillent. Les goûts se révèlent.
Quelques notes sur son cahier et Léa enfile son tablier et sa charlotte. « Maintenant, c’est à nous ! » Dans la cuisine voisine, le chef Jean-Yves Le Marec veille sur les préparatifs. « Les 11 élèves participent au projet des Brigades culinaires, le concours de l’association la Tablée des chefs, explique-t-il. Au long de l’année scolaire, ils participent à 10 ateliers, avec une recette différente à chaque fois. »
« C’est un joli défi ! »
Lorenzo dispose les ingrédients sur son plan de travail. Sur son livret, le menu du jour : pancakes au chocolat, sauce caramel et fruits. Timoty distribue les torchons : « J’ai déjà fait des stages en restauration et ça me plaît vraiment. Alors, cet atelier, c’est très intéressant. » Tiéfaine récapitule : « On a le chocolat, les œufs… » Son trio avec Mélina et Léa aime le challenge : « Depuis le début, on est l’équipe qui a obtenu le plus de votes. »
« Car il y a un joli défi ! » sourient les enseignantes Stéphanie Orliange et Patricia Caillaud. Dans quelques semaines, la meilleure brigade du collège sera sélectionnée pour la finale nationale à Paris. « L’équipe victorieuse aura la chance de participer à un rendez-vous international au Canada », renchérit Jean-Yves Le Marec.
Romain guette les bulles dans la casserole. Tyler monte les blancs en neige. « C’est le coup de feu. » Avec son couteau, Paolo s’applique à sculpter le kiwi : « Regardez chef, j’ai réussi ! » Il ne reste plus que le dressage. « Les élèves emmènent toujours leur production chez eux, conclut Stéphanie Dezamy, directrice adjointe. Cela valorise leur travail et cela leur permet d’échanger sur ce qu’ils font au collège avec leurs proches. »