Des lycéens dans les coulisses du Festival du film

« Le cinéma, ce ne sont pas que les cascadeurs, les acteurs et les réalisateurs ! » Au pas de course entre le Concorde et le Cyel, Claire Levy, coordinatrice des actions d’éducation à l’image, guide les visiteurs du jour. « Tous les ans, nous emmenons les élèves de l’option théâtre de la Seconde à la Terminale, expose Christelle Morin, professeure au lycée Rosa-Parks. Ces ateliers du Festival international du film leur permettent de s’ouvrir au milieu du cinéma et à ses métiers. »

Cette fois, le parcours des élèves yonnais a commencé face à l’écran. « Avec la séance de Ceux qui rougissent, qui ne pouvait que leur parler », sourit Laurent Seynaeve, professeur encadrant. Pour cause, la mini-série met en scène des lycéens en option théâtre qui voient débarquer un professeur remplaçant. « Le clou de la projection, c’est la rencontre avec le réalisateur, Julien Gaspar-Oliveri », souffle Claire.

Un morceau de pellicule passe de main en main

Tellement que le jeu des questions-réponses s’est éternisé. « Malheureusement, on a manqué le créneau pour visiter une cabine de projection du Concorde », annonce Florence Roux, bénévole au cinéma du centre-ville. Session de rattrapage avec un morceau de pellicule qui passe de main en main. Un brin de technique expliquée. Les relations avec les distributeurs de film exposées.

« Les élèves ont aussi pu avoir un aperçu de tous les métiers qui gravitent autour d’un festival de cinéma, reprend Claire. Du médiateur culturel au régisseur, en passant par les personnes chargées de la communication. » Un aperçu de la fourmilière. « C’est un peu comme quand vous voyez tous les noms au générique d’un film… » conclut Florence.