Ces Ferriérois ont vécu les JO en famille

« On a des images plein la tête. » Freddy Nicolleau conte sa traversée de la cour du Louvre à grandes enjambées. Amélie dessine les coulisses du Grand Palais. Père et fille ferriérois ont vécu un été olympique. « Quand on a su que les Jeux auraient lieu à Paris, on s’est tout de suite promis d’y participer. »

Promesse plus que tenue. La parenthèse enchantée a commencé dès le 4 juin. Parrainée par son papa, Amélie a été tirée au sort pour participer au Relais de la Flamme Olympique, à La Roche-sur-Yon. « Il y a d’abord eu du stress, de ne pas savoir à quoi m’attendre. Puis de l’excitation, souffle la jeune femme de 25 ans. Je ne suis ni une championne, ni une star, mais le public a été tellement bruyant et bienveillant… »

« Faire partie de la grande famille olympique »

Le volume sonore a encore augmenté à Paris, début août. Volontaire sur les épreuves de taekwondo – « Une discipline que j’ai pu pratiquer lors d’un semestre d’études en Corée » – la Vendéenne a veillé sur les derniers instants d’échauffement des qualifiés. Plastrons et casques bichonnés, dans les entrailles du Grand Palais.

À quelques pas du monument parisien, elle a guetté le passage de son paternel, le 10 août. « On a pu croiser nos regards. Un joli moment ! » Elle, scotchée aux temps de passage. Lui, battant le pavé du 10 km du Marathon pour tous. « J’ai pris le départ de ma course à minuit passé et pourtant, il y eu une telle ferveur, tout au long du parcours… Ce soir-là, j’ai eu l’impression de faire partie de la grande famille olympique. » Celle avec qui le duo a communié au Club France ou au Parc des Champions. « On n’a pas acheté de billets pour les épreuves et pourtant, avec nos visites dans ces zones, on a vécu les Jeux ! »