Au Son de l’Yon, les bénévoles donnent le La

« C’est parti, la fourmilière est en marche. » Au pied du Moulin de Rambourg, Fabrice Laidet regarde le ballet des « petites mains ». Il est 9 h, ce jeudi 1^er août, quand le responsable communication du comité des fêtes de Nesmy dégaine son plan siglé Au Son de l’Yon. Sur la feuille, barnums, tables, ganivelles sont tracés. « Chaque année, il faut se rafraîchir la mémoire », sourient les bénévoles.

Des « anciens neufs » chargés du montage

Ils sont 27 à se retrousser les manches pour transformer le site en salle de concerts à ciel ouvert. « Des anciens neufs », dixit Michel. « Dans l’équipe montage/démontage, il y une majorité de retraités, confirme Fabrice. Mais il y a aussi des gens actifs dans la commune, dans nos associations… »

Hervé guide le positionnement des barnums. Arrivé en Vendée il y a 3 ans, le Normand a voulu donner un coup de main. « J’étais déjà là l’an dernier. S’investir, c’est une façon de créer des liens. » Maurice, lui, connaît le festival depuis ses débuts. « Quand on aime, on ne compte pas. On continue. »

Quelques rires fusent. « Ah, ça chambre pas mal ici ! » Les néons sont parés à l’allumage. Hubert imagine déjà la file à la vente de tickets repas. « Ce soir, il va faire beau, on devrait avoir du monde. » Les champs voisins, prêtés par un agriculteur, attendent les premières voitures. « On peut vraiment compter sur les forces bénévoles de Nesmy pour Au Son de l’Yon », remercie Daniel Ondet. L’adjoint au maire distribue les tee-shirts floqués au nom de l’événement. « Ça fait une belle équipe », rigolent Bébert, Denis, Joseph, Laurent et les autres.